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Poilievre a 22% d’avance dans les sondages.
Lorsqu’on observe son attitude, Pierre Poilievre «sait qu’il va gagner» lors des prochaines élections et qu’il deviendra premier ministre du Canada en 2025, affirme Luc Ferrandez.
Malgré son expulsion de la Chambre des communes, mardi, les termes employés par le chef du Parti conservateur du Canada (PCC) parlent à son électorat, qui commence à s’étendre dans les banlieues de Toronto, de Montréal et de Vancouver, a mentionné l’analyste politique sur les ondes de Noovo Info.
Ce texte a été rédigé par l'équipe du pupitre de Noovo Info
M. Ferrandez indique que Poilievre a opté pour la même stratégie de Donald Trump en vue des élections américaines, soit marteler que son opposant est indigne de gouverner. Rappelons que Poilievre a été expulsé par le président de la Chambre, Greg Fergus, pour avoir traité Trudeau de «wacko» (cinglé) et «d’extrémiste».
Mais cette stratégie pourrait jouer contre Poilievre advenant la réélection de Trump. Les libéraux pourraient profiter de cette occasion pour associer le chef conservateur à l’ex-président des États-Unis.
«S’il répète ça à multiples reprises et qu’il fait de grosses gaffes, c’est peut-être la petite voie de passage pour les libéraux.»
M. Ferrandez estime toutefois que les chances du Parti libéral lors des prochaines élections sont minces, alors que Poilievre a 22% d’avance dans les sondages.
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