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Un rebondissement s’est produit lundi au procès de l’ex-député péquiste Harold Lebel, accusé d'agression sexuelle.
Un rebondissement s’est produit lundi au procès de l’ex-député péquiste Harold Lebel, accusé d'agression sexuelle.
La présumée victime est revenue à la barre ce matin pour être interrogée par la défense sur un projet de documentaire auquel elle participe en ce moment et où elle intervient sur son expérience face au processus judiciaire.
Sur les ondes de Noovo Info, la criminaliste Nada Boumeftah a justement relevé qu’il était plutôt inhabituel, surtout en cas de procès sur une agression sexuelle, qu’une présumée victime revienne à la barre.
«Des surprises comme ça dans un procès, c’est assez rare, a soulevé Maître Boumeftah. On a normalement l’entièreté de l’information entre nos mains. Dans ce cas-ci, on comprend que la défense a été informée récemment d’un élément jugé nouveau et pertinent qui a mené à la réouverture de la preuve.»
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Cette étape constitue en quelque sorte un retour en arrière dans le procès, alors que le juge en était à donner ses directives au jury, après avoir entendu la preuve de la poursuite, celle de la défense et les plaidoiries.
Questionnée à savoir si sa participation à un documentaire aurait dû être divulguée par la plaignante, l’avocate indique qu’il s’agissait plutôt de la responsabilité du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui semblait ignorer cette information.
«Il pourrait y avoir eu un problème de communication entre la plaignante et le DPCP. Juridiquement parlant [la plaignante] n’a pas cette obligation de partager ces informations», précise Maître Boumeftah.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.