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La chanteuse Pink a décidé de poser un geste lourd de sens dans le cadre de sa tournée de spectacles. De passage en Floride, elle distribuera 2 000 livres gratuitement et pas n’importe lesquels.
La chanteuse Pink a décidé de poser un geste lourd de sens dans le cadre de sa tournée de spectacles. De passage en Floride, elle distribuera 2 000 livres gratuitement et pas n’importe lesquels.
En effet, il faut savoir que la Floride remporte la palme quant aux nombres de livres mis à l’index, carrément bannis, devançant ainsi l’État très conservateur du Texas. Depuis 2021, ce sont 6 000 ouvrages qui ont été retirés des tablettes des bibliothèques d’établissements scolaires.
L’an dernier, 40 % des interdictions de livres provenaient de commissions scolaires du Sunshine State. C’est en raison de sujets liés à l’identité de genre ou encore aux questions raciales qu’il fut déterminé que les livres ne méritaient plus leur place dans les bibliothèques des établissements scolaires.
Ce mouvement associé à la cancel culture, pourtant décrié par la droite américaine, s’est accéléré dans les dernières années et inquiète énormément.
C’est donc en réaction à cette tendance du bannissement que la chanteuse pop Pink a décidé d’agir. Et elle le fait en collaboration avec une jeune autrice qui a elle-même été partiellement cancellée, la jeune poétesse afro-américaine Amanda Gorman, la même qui avait lu un texte poignant lors de l’assermentation de Joe Biden en janvier 2021.
Pink a l’intention de distribuer environ 2 000 livres lors de ses quatre spectacles en Floride avec comme objectif de poser un geste symbolique, même s’il ne permettra malheureusement pas aux ouvrages interdits de retourner sur les tablettes de sitôt.
Si on se fie à plusieurs sondages, notamment dans des États clés, la républicaine Nikki Haley serait beaucoup plus menaçante pour Joe Biden que Donald Trump. Et en tout respect, je suis du même avis. Le problème pour la principale intéressée ? Bien que les primaires n’aient pas encore débuté, il serait très surprenant qu’elle se retrouve sur les prochains bulletins de vote tellement l’ex-président Trump est en avance dans les intentions de votes des électeurs de son parti.
Elle semble plutôt être la candidate pressentie comme meilleur « deuxième choix » des républicains ou encore la « solution de rechange » si Trump décidait contre toute attente d’abandonner la course à la présidence. Une position qui devait être (en théorie) à porter de main pour le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, si seulement sa campagne n’avait pas été un pétard mouillé.
L’ancienne gouverneure de la Caroline du Sud et ex-ambassadrice des États-Unis à l’Organisation des Nations Unies (ONU) talonne dangereusement DeSantis. Un phénomène qui peut être expliqué, outre par la mauvaise campagne du gouverneur, par les performances de Haley lors des débats républicains.
La preuve qu’elle est menaçante pour ses adversaires ? Elle a été la cible de presque toutes les attaques des autres candidats lors du débat de la semaine dernière. Elle a été dépeinte comme une « Dick Cheney en talons hauts » en plus de voir sa fille ciblée par Vivek Ramaswamy, deux moments forts devenus depuis viraux.
Ses positions plutôt modérées, en comparaison avec les autres candidats, sur la question de l’avortement, pourraient lui permettre d’être une candidate menaçante face à un président sortant qui manque de mordant. Les analystes croient qu’elle pourrait aller chercher les précieux votes des femmes éduquées des banlieues américaines, un bloc électoral convoité par la droite et la gauche. Bien qu’elle se dise « pro-vie », Haley dit respecter le choix des « pro-choix » et croit que les mesures extrêmes qu’on voit dans les États conservateurs sont une très mauvaise nouvelle pour son parti.
Elle est une républicaine beaucoup plus interventionniste que Trump, qui l’avait nommé à l’ONU. Elle est pour une Ukraine armée par les Américains et est extrêmement ferme sur sa position face à Israël. Si je résume, il faut donner aux Israéliens tout ce qu’ils demandent et anéantir le Hamas par tous les moyens nécessaires.
Si j’étais Joe Biden, je souhaiterais affronter un candidat comme Donald Trump plutôt qu’une républicaine « modérée » (en considérant les standards actuels). J’ai l’impression qu’elle pourrait briser le plafond de verre plus facilement qu’Hillary Clinton, même si elle est très loin d’être la meilleure porte-parole des femmes ou la plus grande féministe.