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Parmi ces documents qui ont été retrouvés dans la résidence privée de Trump à Marg-a-Lago, des informations sont considérées comme étant suffisamment cruciales pour mettre en danger la sécurité nationale.
L’histoire reste nébuleuse, mais de nouveaux détails ont été révélés concernant les documents qui ont été perquisitionnés chez l’ancien président américain Donald Trump, plus tôt cette semaine.
Il a été révélé que certains de ces documents sont étiquetés top secret. Pour l’instant, les républicains de la Chambre des représentants gardent le silence, mais du côté des démocrates, c’est tout le contraire.
Également, il est maintenant clair que l’ancien président a brisé une règle qui a mené à l’opération de perquisition du FBI: il aurait enfreint la Loi sur l’espionnage, a expliqué l’analyste de politique américaine, Rafael Jacob, en entrevue avec l’animatrice Sabrina Rivet au bulletin Noovo Le Fil 22.
«C’est-à-dire, la non-préservation légale des documents. C’est une façon fancy, en bon français, de dire que Donald Trump aurait pris des documents qu’il n’avait pas le droit de prendre lorsqu’il a quitté la Maison-Blanche», a poursuivi M. Jacob.
Parmi les documents qui ont été retrouvés dans la résidence privée de Trump à Marg-a-Lago, certains contiennent des informations qui sont considérées comme étant suffisamment cruciales pour mettre en danger la sécurité nationale des États-Unis.
«Disons que ça fait monter d’un cran le niveau de sérieux et le niveau explosif de la chose», a estimé l’analyste politique.
Un juge fédéral a décidé vendredi que ces dossiers devaient être rendus publics en raison de la pression sociale entourant cette affaire, selon M. Jacob.
«Il n’avait pas le choix […] parce que la pression populaire était rendue trop forte, donc on a beau dire que la justice est indépendante […], mais il y a encore aujourd’hui un sentiment d’outrage et de profonde colère», a-t-il ajouté.
Voyez l’entrevue intégrale de l’animatrice Sabrina Rivet dans la vidéo.