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Le président des États-Unis fait appel au peuple américain pour forcer les élus opposés à des lois plus sévères contre les armes à changer d’idée. Valérie Beaudoin, analyse de la politique américaine, nous parle de cette croisade.
Le président des États-Unis fait appel au peuple américain afin qu’il se joigne à son combat pour forcer les élus opposés à des lois plus sévères contre les armes à changer d’idée. Joe Biden veut que cessent toutes ces tueries meurtrières aux États-Unis.
Le président des États-Unis fait toutefois face à un pays divisé : seulement 50% des Américains souhaitent des lois plus sévères contre les armes à feu.
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Étienne Fortin-Gauthier a parlé de cette croisade jeudi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Valérie Beaudoin, analyse de la politique américaine.
On compte 233 tueries de masse (avec au moins quatre victimes) depuis le début de l’année 2022 aux États-Unis.
«Ce que Joe Biden a voulu faire c’est de convaincre les Américains et de passer un message politique "il faut faire quelque chose, il faut agir. Combien de tragédie on va devoir avoir, être témoin de, pour légiférer en la matière?"», explique Valérie Beaudoin.
«Il a aussi élargi son discours en parlant des problèmes de santé mentale et des investissements nécessaires dans ce domaine», ajoute-t-elle.
Valérie Beaudoin précise que le président des États-Unis propose d’interdire les chargeurs de grande capacité, d’établir un meilleur entreposage des armes, de hausser l’âge légal pour manipuler et acheter des armes, élargir la vérification des antécédents et bannir les armes d’assaut.
«Ce dernier point n’est pas dans le haut des priorités actuellement, on sait qu’un tel plan ne passera pas», précise-t-elle.
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Selon des études américaines, la cause numéro un des décès des enfants aux États-Unis est les armes à feu (tueries, victimes collatérales, manipulation d’armes) et non pas le cancer ou les accidents de voiture.
Le président des États-Unis a tout de même voulu rassurer les propriétaires d’armes à feu dans son discours en disant : «On ne parle pas d’enlever les armes à feu de qui que ce soit ni de diffamer les propriétaires de celles-ci. En fait, nous croyons que nous devons prendre les propriétaires d’armes à feu responsables en exemple».
Les réactions à ce discours ont été nombreuses. Les organisations en faveur des armes à feu estiment qu’il y a un problème de violence aux États-Unis, mais que le problème ne venait pas des armes à feu. Les groupes croient qu’il faut davantage s’attarder à la santé mentale.
Voyez l’entrevue complète de Valérie Beaudoin dans la vidéo ci-haut.