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Doit-on s’attendre à une escalade de la violence dans la région?
La mort du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué mercredi lors d'une frappe aérienne dans la capitale iranienne, «introduit un niveau additionnel de tensions» au Proche-Orient, a affirmé le chercheur et professeur titulaire retraité à l’Université du Québec à Montréal, Rachad Antonius.
À la suite de cet événement majeur, doit-on s’attendre à une escalade de la violence dans la région?
Alors que «tout indique qu’Israël est derrière cette attaque», il ne serait pas surprenant de voir une réplique du groupe armé et de l’Iran, bien qu’elle soit limitée, croit M. Antonius.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis que l'Iran se vengera contre Israël pour cet assassinat.
M. Khamenei a prévenu qu'Israël s'est placé dans une position où il devra s'attendre à une «punition sévère» pour avoir orchestré la frappe qui a mené à la mort de M. Haniyeh.
Par ailleurs, cet événement pourrait pousser le Hamas à se retirer des négociations visant à mettre en place un cessez-le-feu et à assurer la libération des otages dans le cadre de la guerre qui dure depuis dix mois à Gaza. Selon les médiateurs américains, les pourparlers étaient en train de progresser.
M. Antonius avance que M. Habiyeh, qui sera «rapidement remplacé», était par ailleurs un leader modéré, lui qui a grandement participé aux négociations afin de libérer des otages. Et à la suite de cette attaque, «les négociations vont être bloquées».
À voir dans la vidéo.