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La CAQ ne semble pas vouloir mettre fin à l’état d’urgence alors que plusieurs provinces canadiennes l’ont fait.
Le gouvernement de François Legault reconduit par décrets l'état d'urgence sanitaire depuis le 14 mars 2020 en raison de la pandémie de COVID-19.
La CAQ ne semble pas vouloir mettre fin à l’état d’urgence alors que plusieurs provinces canadiennes l’ont fait.
L’animateur et journaliste Michel Bherer prend le pouls du collaborateur de Noovo Info, Luc Ferrandez, au bulletin Le Fil 22h mardi à Noovo Info.
Luc Ferrandez est d’avis que les partis d’opposition auraient «un peu raison de se plaindre» de cette décision du gouvernement Legault, puisque la Loi sur l’État d’urgence devrait être reconduite aux 10 jours selon l’état de la situation, en suivant l’évolution de la COVID-19.
«Il semble que la loi ait été adoptée une fois au départ et que le gouvernement veut la mener le plus loin possible.»
L’opposition accuse le gouvernement Legault de vouloir continuer de gérer la province avec ce pouvoir-là.
Luc Ferrandez est d’avis que l’opposition «gonfle peut-être un peu ses inquiétudes».
Il rappelle que la Loi permet notamment au gouvernement de donner des contrats en débordant des règles habituelles, d’adopter des règlements spéciaux, dont celui concernant les primes aux infirmières ou l’obligation du passeport vaccinal.
Luc Ferrandez croit que le premier ministre du Québec va se rendre compte de lui-même que le maintien de la Loi sur l’État d’urgence n’est plus nécessaire.
M. Ferrandez doute d’ailleurs que l’opposition ait raison de parler de «volonté de pouvoir» et de «volonté de tyrannie» lorsqu’il est question de maintenir cette loi. Il croit plus qu’il s’agit d’une stratégie «d’indifférence à l’opposition».