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La santé publique serait en voie de retirer l’obligation du port du masque à partir du 14 mai. Michel Bherer a discuté du sujet mardi avec le Dr Alain Vadeboncoeur au bulletin «Noovo Info Le Fil 22».
La santé publique serait en voie de retirer l’obligation du port du masque à partir du 14 mai, selon des sources contactées par Noovo Info.
Mais, la consigne du masque serait toujours appliquée dans certaines situations comme dans les transports en commun et les établissements de santé.
Michel Bherer a discuté du sujet mardi avec le Dr Alain Vadeboncoeur au bulletin Noovo Info Le Fil 22.
Le Dr Alain Vadeboncoeur croit d’entrée de jeu que la levée du port du masque obligatoire dans les lieux publics engendrera une hausse des cas reliés à la COVID-19 en raison du fait que «le port du masque est reconnu comme efficace pour contrer la propagation du virus» et que «le Québec est toujours confronté à une telle propagation à l’heure actuelle».
«Oui, des cas il va y en avoir plus si nous n’avons pas de masque, il faut accepter cette donnée-là», précise-t-il.
Le Dr Vadeboncoeur a peu d’attentes vis-à-vis le point de presse de mercredi (11h) du gouvernement Legault qui fera le point sur la situation de la COVID-19 au Québec.
«On va sûrement nous dire que la situation est sous contrôle, que les hospitalisations sont en baisse et que nous avons la marge de manœuvre pour agir. On va y aller dans les généralités», affirme le Dr Alain Vadeboncoeur.
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Le Dr Vadeboncoeur estime d’ailleurs que le gouvernement aurait tout intérêt à mieux expliquer, de façon précise, les conséquences possibles du retrait du port du masque obligatoire dans les lieux publics.
«Les cas vont diminuer, mais ça va diminuer moins vite. C’est d’ailleurs difficile à remarquer que ça diminue moins vite quand on enlève des mesures et c’est pourtant ça qui se passe», affirme le Dr Vadeboncoeur.
Par ailleurs, les grands évènements de l’été, qui regrouperont des foules, pourraient être inquiétants au niveau de la propagation de la COVID-19, mais juste qu’à maintenant «on entend peu parler d’évènement super propagateur» selon le Dr Vadeboncoeur.
Les nouveaux cas de COVID-19 sont à la baisse au Québec en ce moment, mais ce n’est pas le cas des cas d’influenza (grippe).
«C’est rendu quand même assez élevé. Évidemment l’arrivée de la grippe a été très tardive cette année, d’habitude c’est beaucoup plus tôt dans la saison. Heureusement, le trois quarts des personnes âgées dans les résidences sont vaccinés contre la grippe. Reste que la grippe c’est beaucoup moins de cas que la COVID-19 en général», affirme le Dr Alain Vadeboncoeur.
Voyez l’entrevue complète du Dr Alain Vadeboncoeur dans la vidéo.