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En entrevue avec Michel Bherer mercredi au bulletin «Noovo Le Fil 22», le Dr Alain Vadeboncoeur, urgentologue, n’est pas d’accord de faire encore plus de place au privé dans le système de santé public.
La plupart des Québécois veulent un meilleur accès aux soins de santé et, à leur avis, laisser plus de place au secteur privé dans la gestion du système permettrait de rehausser la qualité des services.
En entrevue avec Michel Bherer mercredi au bulletin Noovo Le Fil 22, le Dr Alain Vadeboncoeur, urgentologue, n’est pas d’accord avec ce point.
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Le Dr Vadeboncoeur estime que le premier risque de faire plus de place au privé dans le secteur public en santé au Québec existe déjà, «c’est d’affaiblir les hôpitaux en attirant le personnel vers le privé.»
Il souligne que l’idée d’un système de santé à deux vitesses est évoquée depuis plusieurs années, mais que la majorité des partis politiques ne veulent pas aller – du moins jusqu’à maintenant – au-delà de la limite de la prestation privée, dont le remboursement de chirurgies par l’État.
Le seul avantage de faire de la place au privé dans le public au Québec se retrouve probablement au niveau des interventions, estime le Dr Alain Vadeboncoeur.
«Si les hôpitaux sont paralysés comme dans la pandémie, ça pourrait devenir une soupape. Encore là, ça prend des gens. Je ne vois pas d’autres avantages que ça», affirme-t-il.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-haut.