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Jonathan Laberge | Twitter, est-ce le renouveau ou la fin ?

Elon Musk s’est rapidement mis à la tâche afin d’augmenter la rentabilité de l’entreprise. Ses décisions seront-elles viables, malgré le grand volume de vedettes qui décident de dénoncer la plate-forme?

Le siège social de Twitter est montré à San Francisco, le vendredi 28 octobre 2022.
Le siège social de Twitter est montré à San Francisco, le vendredi 28 octobre 2022.
Jonathan Laberge
Jonathan Laberge

Après une entrée remarquée en tant que « Chef Twit », le multimilliardaire Elon Musk s’est rapidement mis à la tâche afin d’augmenter la rentabilité de l’entreprise. Ses décisions seront-elles viables, malgré le grand volume de vedettes qui décident de dénoncer la plate-forme ? Assistons-nous à la fin de Twitter tel que nous le connaissons actuellement ?

Tout chose étant dite, Elon semble fixé sur une chose : générer des profits. Il a d’ailleurs demandé à son équipe d’augmenter la tarification mensuelle de l’abonnement au service Twitter Blue. Celui-ci passera de 4,99 USD à 20 USD. Cette augmentation se justifie entre autres, par l’ajout de fonctionnalités de validation d’identité.

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Pendant ce temps, plusieurs personnes influentes semblent dénoncer les propos présents sur Twitter depuis l’avènement du nouveau chef.

Prenez par exemple Toni Braxton, qui indique qu’elle est déçue du discours haineux qui semble présent sur Twitter depuis la présence du nouveau dirigeant. Elle affirme implicitement que ces propos sont livrés sous le voile de la « liberté d’expression » et qu’elle trouve le tout inacceptable.

Erik Larsen, un des créateurs et artistes de la bande dessinée « The Amazing Spider-Man » a pour sa part déclaré qu’il quittait la plate-forme, puisque le rachat de Twitter par Elon Musk et le rapatriement de l’ensemble des pouvoirs au multimilliardaire ont servi, selon lui, de catalyseurs pour les utilisateurs les plus toxiques : les racistes, les «patriotes» et les crapules.

Bien que plusieurs gens d’influence abandonnent pour des raisons éthiques et à une recrudescence de contenu haineux, d’autres délaissent Twitter pour des raisons directement liées aux décisions d’affaires d’Elon.

L’auteur Stephen King a annoncé qu’il quittait le navire, en raison de l’augmentation des tarifs d’abonnement reliés à la validation d’identité. Il aurait laissé un gazouillis dévastateur affirmant : «20 $ par mois afin de garder mon crochet bleu ? Si c’est en place, je quitte.»

Dans tous les cas, l’avenir saura nous dire si la recherche absolue de profit et de rentabilité et la recherche de la liberté d’expression, tel qu’Elon le communique depuis les débuts de cette saga (voir mon article), sera un renouveau en soi ou une fin pour Twitter.

Le dirigeant annonce qu’il planifie des mises à pied (de façon plus ou moins éthique) de gestionnaires et d’ingénieurs n’ayant pas activement participé récemment à la création du code de la plate-forme. Ce qui, on s’en doute, n’est évidemment pas très bien reçu du grand public.  Cela dit, la réalité est que Twitter n’est pas une entreprise qui annonce de grands profits depuis belle lurette. Prendre des mesures s’avère sans doute nécessaire afin de satisfaire les investisseurs. Mais à quel prix ? 

Jonathan Laberge
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