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Une chronique d'Yves Boisvert concernant une décision controversée d’une juge québécoise a fortement ébranlé celle-ci au point de l’empêcher de siéger.
Une chronique du collaborateur de Noovo Info Yves Boisvert, concernant une décision controversée d’une juge québécoise dans une affaire présumée d’agression sexuelle, a fortement ébranlé celle-ci au point de l’empêcher de siéger.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
«Dans cette chronique, j’ai exprimé mon désaccord avec l’analyse qu’elle a faite du jugement», rappelle Yves Boisvert. «J’en profite aussi, parce que la juge Joëlle Roy est controversée au palais de justice de Montréal, pour sortir des faits, cinq jugements de la Cour d’appel du Québec et même de la Cour suprême où elle a été critiquée sévèrement.»
Pour l’intervention intégrale d’Yves Boisvert présentée au bulletin Noovo Info 17 animé par Marie-Christine Bergeron, visionnez la vidéo liée à l’article.
En lien avec cette chronique publiée le 12 octobre dernier, la juge Roy a déclaré en cour mercredi être désormais incapable de siéger.
«L’article d’hier d’Yves Boisvert dans La Presse était d’une grande violence à mon égard. Une violence de celle que l’on voit, malheureusement, devant les tribunaux tous les jours. Ce n’est plus la juge que l’on attaque, mais la femme.»
Yves Boisvert, de son côté, soutient avoir voulu critiquer le travail de la juge et non sa personne. «Je n’ai absolument rien contre elle. Ce n’est pas la première fois que je critique quelqu’un dans l’appareil judiciaire, ça fait 35 ans que je suis journaliste et plus de 20 ans que je fais des chroniques. C’est un sujet sur lequel je reviens souvent», ajoute-t-il.
Le chroniqueur poursuit en soulignant qu’un tel geste de la part du juge est «inédit».
Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barette, a également réagi à ce sujet mercredi. «Ce sont des déclarations qui me laissent perplexe. Dans un premier temps, je pense aux personnes victimes qui devaient aller témoigner ce matin. Le procès n’a pas eu lieu. Je suis fortement préoccupé quant au fait que les justices devront revenir témoigner», a-t-il déclaré.
Le ministre a indiqué qu’il reviendrait à la Direction de la Cour du Québec et à la juge en chef de «prendre les mesures et les actions nécessaires».
Pour l’intervention intégrale, visionnez la vidéo.