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«Les cégeps en ont terriblement besoin.»
Le gouvernement de François Legault prévoit de déposer cet automne un projet de loi visant à limiter le nombre d'étudiants étrangers au Québec et à limiter les «abus» dans certains établissements. Ces nouvelles directives auront de grands impacts tant pour les étudiants eux-mêmes, qui essuieront des refus, que pour les établissements en région, d'après le collaborateur de Noovo Info Luc Ferrandez.
Ce texte a été rédigé par l'équipe du pupitre de Noovo Info.
M. Ferrandez estime que les cégeps et les universités en région comptent beaucoup sur ces étudiants venant de l'international. «Ils en ont terriblement besoin», a-t-il lâché.
«Ça aide les régions à offrir des cours dont ils ne seraient pas capables d'offrir s'il n'y avait pas d'étudiants étrangers», a-t-il expliqué au bulletin Noovo Info 17, en mentionnant des exemples à Matane et au Saguenay. «Ce sont aussi des ressources financières importantes »
De plus, ces établissements d'enseignement collégial et supérieur font des efforts pour recruter à l'international. Selon M. Ferrandez, cela a pour but de les attirer dans la région concernée et pour qu'ils s'y installent pendant un certain temps: des études jusqu'au premier emploi.
«À cause de ces pommes pourries, on est obligé de pénaliser la très bonne majorité des étudiants étrangers et des bons établissements québécois», a avancé le collaborateur de Noovo Info.
Selon M. Ferrandez, le problème est devenu «bureaucratique», car il manque de main d'oeuvre dans la fonction publique. «On met une règle, on l'impose à tout le monde. [...] Pourquoi on ne peut pas faire des vérifications pour des erreurs humaines? Parce qu'il n'y a pas assez de monde pour traiter les dossiers», a-t-il avancé sur nos ondes. «Ça ne va pas s'arranger.»
Voyez l’intervention intégrale de Luc Ferrandez au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo liée au texte.