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ANALYSE | Il peut être tentant de sauter à l’eau pour se rafraîchir, mais il y a des risques à surveiller: les cours d’eau sont toujours froids et les courants sont encore forts.
La première canicule de l’année est déjà arrivée dans la région du Grand Montréal. D’ici samedi, trois jours consécutifs de plus de 30 degrés Celsius auront eu lieu. Ce serait la canicule la plus hâtive de l’histoire de la région.
Il peut être tentant de sauter à l’eau pour se rafraîchir, mais il y a des risques à surveiller. D’ailleurs, des recherches ont eu lieu cet après-midi afin de retrouver une adolescente qui serait tombée dans un cours d’eau à Saint-Adèle.
«On n’a pas encore l’information que c’était l’intention de se retrouver à l’eau parce qu’à cette période-ci de l’année l’eau est très froide. Moindrement qu’il y est un peu de bruine sur les galets de la rivière, on peut peut-être glisser», a expliqué le directeur général de la Société de sauvetage, Raynald Hawkins, en entrevue avec l’animatrice Noémi Mercier au bulletin Noovo le Fil 17.
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Comme l’illustre ce malheureux accident, les cours d’eau sont toujours froids et les courants sont encore forts malgré la chaleur qui vient d’arriver. Les études le démontrent: il est dangereux de se baigner durant cette période de l’année.
«Il y a un choc thermique qui arrive au corps lorsqu’on tombe de façon involontaire dans une eau froide. On peut penser au printemps, on peut penser à l’hiver, mais aussi à l’automne», a rapporté M. Hawkins.
Ce choc thermique peut déclencher une hyperventilation involontaire de la personne, qui peut mener à l’inconscience. «Vous comprendrez qu’être inconscient dans l’eau, nécessairement, c’est la noyade certaine», a dit le directeur général.
Heureusement, certaines choses peuvent aider à prévenir le pire. M. Hawkins recommande notamment de toujours porter une veste de flottaison lorsqu’on est sur l’eau.
«C’est ça qui va faire la différence entre une anecdote à raconter et le drame à faire vivre à vos proches», a dit M. Hawkins.
L’expert recommande également de ne jamais être seul sur l’eau. Les études démontrent d’ailleurs que la moitié des noyades sont survenues alors que la victime était seule.
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De plus, le beau temps n’annonce pas nécessairement la présence de sauveteurs. Ils commencent généralement leur surveillance seulement vers le 24 juin, soit la fête nationale du Québec.
«Peut-être qu’on va avoir des ouvertures un peu plus hâtives si cette tendance se perpétue — de beau temps et de chaleur — mais c’est plutôt les week-ends qu’on va voir ce genre de surveillance-là», a estimé le M. Hawkins.
Voyez l’entrevue complète de l’animatrice Noémi Mercier dans la vidéo.