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Le plaidoyer de culpabilité de Stéphanie Broissoit lui a évité un procès et le risque d’une sentence de prison à vie.
Une mère, qui est accusée d’avoir tué sa propre fille de 6 ans après lui avoir asséné 80 coups de couteau a plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire, lundi, au palais de justice de Montréal.
Un revirement inattendu, alors que Stéphanie Brossoit était initialement accusée de meurtre au second degré. Son plaidoyer de culpabilité lui a toutefois évité un procès et le risque d’une sentence de prison à vie.
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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17, l’avocate criminaliste Nada Boumeftah est revenue sur le verdict de la mère, qui a plaidé coupable à un chef d’accusation d’homicide involontaire – oui, involotaire, malgré ce que laissent supposer les 80 coups de couteau assénés à sa fille.
Bien que les événements sont dramatiques et ont enlevé la vie d’une enfant, Me Boumeftah maintient qu’il faut s’en tenir aux faits juridiques. «Il n’y a pas eu de procès là-dessus», note-t-elle.
Crédit photo: Noovo Info
Stéphanie Brossoit avait consommé plusieurs drogues en juillet 2020 avant d’attaquer sa propre fille. À l’arrivée des policiers, elle aurait tenu des propos incohérents. C’est pourquoi la psychose a été plaidée, explique Me Boumeftah.
Mais pourquoi changer subitement de chef d’accusation? L’avocate criminaliste suggère qu’une expertise aurait pu être présentée à la Couronne, qui aurait ensuite accepté de modifier les chefs d’accusation.
Me Boumeftah ne croit pas que la sentence minimale sera applicable en fonction des circonstances.
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