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Il y a énormément de désinformation qui circule sur les réseaux sociaux en lien avec la guerre Israël-Hamas, constate notre collaboratrice Camille Lopez, une journaliste indépendante spécialisée en désinformation et en culture numérique.
Il y a énormément de désinformation qui circule sur les réseaux sociaux en lien avec la guerre Israël-Hamas, constate notre collaboratrice Camille Lopez, une journaliste indépendante spécialisée en désinformation et en culture numérique.
«Cette fois-ci plus que jamais, les fausses nouvelles passent par l’image», affirme-t-elle, en référence aux milliers de photos et de vidéos qui circulent en ligne. La spécialiste de la vérification des faits nous donne trois trucs pour identifier les fausses nouvelles en temps de guerre.
La première étape de vérification consiste à se demander qui a publié la publication que nous avons sous les yeux.
«Est-ce que c'est un compte qui, dans le passé, a publié des informations qui étaient fausses? Est-ce que c'est un compte qui vient d'être créé deux jours plus tôt? Ça, ça pourrait nous mettre la puce à l'oreille qu’il faut s'en méfier», énumère-t-elle.
La majorité de la désinformation en ce moment est tirée de vidéos réelles d’autres événements qui sont republiées avec un contexte falsifié, selon la journaliste.
«Honnêtement, si vous voyez une vidéo qui circule sans contexte, passez, ne la regardez même pas», conseille-t-elle.
De manière générale, les images sont faciles à manipuler lorsqu’on les sort de leur contexte. Il vaut donc toujours mieux demeurer prudent lorsqu’on partage du contenu en ligne, conclut la journaliste spécialisée.