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Fillettes Carpentier: l'alerte Amber n'était pas la seule façon d'intervenir, selon un ex-policier de la SQ
«Ce n’est pas la seule méthode qu’on aurait pu utiliser, on aurait pu utiliser une autre façon», a expliqué M. Doré sur les ondes de Noovo Info.
Une alerte Amber pourrait être déclenchée beaucoup plus rapidement en fonction de plusieurs critères, estime l’ancien policier de la Sûreté du Québec (SQ) François Doré.
En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17 jeudi, M. Doré est revenu sur l’enquête visant à faire la lumière sur la disparition de Martin, Norah et Romy Carpentier, alors que les informations détenues par les policiers ne permettaient pas de déclencher immédiatement une alerte Amber.
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Selon l’ex-policier, il aurait été possible de réagir bien plus rapidement s’il était possible à l’époque de donner davantage de latitude aux critères permettant de déclencher une alerte Amber ou d’y aller d’un autre type d’alerte.
Crédit photo: Noovo Info
«Ce n’est pas la seule méthode qu’on aurait pu utiliser, on aurait pu utiliser une autre façon», a expliqué M. Doré sur les ondes de Noovo Info.
Un changement de mentalité
Bien que cette tragédie aurait pu être évitée, François Doré explique la mort des fillettes Carpentier a entraîné un changement au sein de la SQ.
«On a vu, par exemple, des alertes Amber qui ont été déclenchées plus rapidement et qui ont mené à la découverte d’enfants qui avaient été enlevés», a-t-il avancé.
Au moment de la disparition des fillettes, les policiers avaient douté de la présence de Norah et Romy dans le véhicule lorsque Martin Carpentier a eu son accident, le 8 juillet 2020. On estimait à cet instant qu’il était possible, mais peu probable, que Martin Carpentier soit avec ses filles.
L’enquête révèle toutefois plusieurs personnes ont marché autour du véhicule de M. Carpentier en laissant des traces et des odeurs, contaminant ainsi la scène de crime.
«Il y avait tellement de personnes qui ont contaminé la scène que visiblement le maitre de chien et sa bête ne savaient pas où aller», a ajouté M. Doré, qui conclut que la SQ se doit de garder ces erreurs en mémoire.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo.