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Dre Valérie Lamarre est d’avis qu’il est tout à fait logique que le gouvernement amorce cette facette de son plan de déconfinement avec les jeunes.
Le gouvernement du Québec a fait le choix de retirer le port du masque obligatoire dans les écoles primaires et secondaires à compter du 7 mars 2022.
L’animatrice et journaliste Noémi Mercier a discuté de cette décision avec la Dre Valérie Lamarre, pédiatre infectiologue au CHU Ste-Justine à Montréal, au bulletin Le Fil 17h mardi.
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Dre Lamarre est d’avis qu’il est tout à fait logique que le gouvernement amorce cette facette de son plan de déconfinement avec les jeunes, puisque depuis le début de la crise de la COVID-19, « ce sont les enfants qui sont les moins malades et qui ne finissent pas à l’hôpital avec cette maladie, du moins très peu. »
Dre Valérie Lamarre rappelle que le port du masque est une mesure particulièrement difficile chez certains jeunes enfants par rapport à l’interaction avec les autres, enfants et adultes. Le port du masque rend difficile pour un enfant «sa façon de comprendre la réaction des autres à ses propos. »
D’autre part, Dre Lamarre souligne que « beaucoup de jeunes de niveau primaire et secondaire ont reçu leur vaccin contre la COVID-19 » et que « plusieurs d’entre eux ont aussi été infectés par le virus » et que dans ce sens, le retrait du masque « est une bonne chose ».
En ce qui concerne les professeurs et le personnel de l’éducation, Dre Valérie Lamarre estime « qu’ils ont eu accès à trois doses de vaccin contre la COVID-19 » et qu’ils ont ainsi « une bonne protection contre le virus. »
Elle est d’avis qu’il est tout à fait sécuritaire de supprimer cette mesure en ce moment.
Environ 35% des jeunes de 5 à 11 ans n’ont pas obtenu le vaccin contre la COVID-19.