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L’annonce de la firme Moderna concernant l’arrivée tardive de son nouveau vaccin adapté au variant Omicron peut décevoir certains Québécois, qui espéraient recevoir ce type de vaccin en 4e dose, et ce, avant l’automne.
L’annonce de la firme Moderna concernant l’arrivée tardive de son nouveau vaccin adapté au variant Omicron peut décevoir certains Québécois, qui espéraient recevoir ce type de vaccin en quatrième dose, et ce, avant l’automne.
À la suite de cette nouvelle, la question se pose : dois-je prendre ma quatrième dose maintenant ou attendre que le nouveau vaccin débarque dans la province?
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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17 mardi, le Dr Alain Vadeboncoeur s’est penché sur cette question.
Aux yeux de l’urgentologue, attendre de se faire vacciner en pleine septième vague de COVID-19 ne serait pas son premier choix.
«J’aurais tendance à dire, faisons ça maintenant pendant qu’il y a une vague qui monte», a-t-il lancé sur les ondes de Noovo Info.
M. Vadeboncoeur a rappelé que les vaccins actuels offrent toujours une bonne protection, même s’ils perdent en efficacité avec le temps et les nouveaux variants.
«Tout le monde espère un nouveau vaccin, mieux ciblé, plus efficace. Apparemment, on ne contrôle pas tout. Les délais sont les délais, a-t-il ajouté. Je suis persuadé que, quand ça sera disponible, ça va arriver partout.»
Le collaborateur estime que la population se doit de suivre les recommandations de la santé publique au niveau de la vaccination, soit obtenir une troisième dose de vaccin si on est âgé de moins de 60 ans, avoir quatre doses si on est âgé de plus de 60 ans et avoir cinq doses si on est une personne immunosupprimée.
«Si on se rendait maintenant jusqu’à la troisième dose pour tout le monde, et on est loin de ça, ça serait déjà un gros gain», estime le médecin.
Avec la hausse fulgurante des cas de COVID-19, plusieurs gouvernements hésitent à ramener le port du masque obligatoire. Selon Alain Vadeboncoeur, il serait toutefois surprenant de voir Québec revenir sur sa décision.
«Je pense que tant que les hôpitaux ne craqueront pas, il n’y a pas grand-chose qui va avancer là-dessus. Ceci dit, on dit quand même qu’on devrait porter le masque si on se sent à risque et dans un autobus, ça ressemble un peu à ça», a-t-il mentionné.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.