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Ce n'est pas lié à la qualité de l'appareil.
Le décès survenu dans un Boeing 777-300ER lors d’un vol entre Londres et Singapour n’est pas lié à la qualité de l’appareil, soutient Mehran Ebrahimi.
En entrevue sur les ondes de Noovo mardi, le directeur de l’Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile a expliqué que, malgré les récentes critiques à l’endroit des appareils de Boeing, les fortes turbulences ne sont que les seules responsables.
«Certaines turbulences ne sont pas visibles sur le radar. Ces pilotes vont vers ces ondes sans le savoir», a-t-il expliqué.
Cela a donc fait en sorte que les passagers n’ont pas eu le temps de s’attacher lorsque l’appareil est entré dans une zone de turbulence et que certaines personnes ont cogné contre le plafond.
Par ailleurs, l’arrivée de Boeing dans la province prouve que le Québec est parmi les meilleurs au monde dans le domaine de l’aéronautique, ajout M. Ebrahimi.
Le directeur de l’Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile a expliqué que le Québec est désormais le seul endroit au moment accueillant trois grands fabricants d’avions.
«Ce n’est pas pour rien que les entreprises sont venues ici», s’est-il réjoui.
Selon M. Ebrahimi, la création de «l’Espace Aéro», une nouvelle zone d’innovation qui sera implantée à Longueuil, Mirabel et Montréal, permettra à Boeing de sortir de sa crise actuelle.
«Nous faisons un beau cadeau à Boeing», a-t-il conclu.
À voir dans la vidéo.