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«Du côté du premier ministre, on arrive avec des explications qui sont peut être trop concrètes et on semble mal se préoccuper justement du sentiment des gens», a expliqué notre collaborateur au Fil 17, Victor Henriquez.
Le premier ministre Francois Legault a dû clarifier ses propos au conseil des ministres, mercredi, sur la gestion de la crise du logement et sur la ministre de l'Habitation, France-Hélaine Duranceau, qui fait l'objet d'une enquête de la commissaire à l'éthique.
Rappelons que le premier ministre est vivement critiqué depuis ses récentes déclarations à ce sujet.
«D’abord, il faut regarder l’expérience. Je suis rendu avec quatre 1er juillet d’expérience et ça s’est bien passé pour ces quatre 1er juillet. Quand je dis que ça s’est bien passé, c’est que personne ne s’est retrouvé à la rue», avait-il déclaré en marge d’une conférence de presse, lundi.
Selon l'expert en relations publiques et en gestion de crise, Victor Henriquez, il y a un manque d'empathie de la part du gouvernement envers la population touchée.
«En ce moment les gens qui ont des problèmes de logement et qui n’ont pas de logement au 1er juillet ressentent beaucoup d’anxiété. C’est une période dramatique pour eux. Et du côté du premier ministre, on arrive avec des explications qui sont peut être trop concrètes et on semble mal se préoccuper justement du sentiment des gens. [...] Ce dont on a besoin, c’est d’être clair sur le plan d’action pour les gens qui n’ont pas de logement au 1er juillet», a-t-il expliqué au bulletin Noovo Le Fil 17.
Le collaborateur se dit surpris par le fait que le gouvernement est toujours «plus ou moins» préparé à «cette avalanche de sujets sur le logement» durant cette période.
Alors que la ministre Duranceau fait l'objet d'une enquête de la commissaire à l'éthique, M. Legault s'est porté à nouveau à sa défense, mercredi.
«Je pense que nos ministres ne se mettent pas dans des situations où quelqu'un pourrait soit détourner, profiter, ou ce que vous voudrez», a-t-il soutenu. «Je pense que tout le monde est là pour les bonnes raisons dans mon conseil des ministres.»
En raison de cette tempête, le collaborateur Victor Henriquez s'attend peut-être à un possible remaniement ministériel du côté de Québec.
«Dans ce cas-ci la ministre n’a pas pris en considération la perception que ça pouvait donner. Le deuxième élément [...] est qu’elle n’a pas avisé sa collègue Sonia Bélanger des liens avec Mme Lemieux. Du côté de la ministre, on est plus une nuisance qu’un bénéfice pour le gouvernement et ça, il faut faire attention. Il ne faut jamais que ça dure très longtemps parce que les remaniements ministériels viennent très rapidement dans ce temps-là», a-t-il prévenu sur nos ondes.
Voyez son analyse complète au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo.