Début du contenu principal.
«On avait des baisses de revenus publicitaires, moins d’auditeurs, on a une explosion de l’offre de services par écran.»
L’annonce de l’abolition de 240 postes chez les entités de Québecor envoie un message inquiétant, alors que de plus en plus de compétiteurs internationaux grugent des parts de marché aux grands médias de la province, a expliqué le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween.
«Il n’y a rien d’optimiste à l’horizon», a lancé le comptable professionnel agréé vendredi sur les ondes de Noovo Info.
À lire également:
Bien qu’elle ait eu l’effet d’une onde de choc dans le monde des médias, la suppression des 240 emplois n’est toutefois pas surprenante, selon Pierre-Yves McSween.
«On avait des baisses de revenus publicitaires, moins d’auditeurs, on a une explosion de l’offre de services par écran.»
Notre collaborateur a ajouté qu’avec les coûts de production élevés à la télévision, certaines entreprises devront prendre des décisions critiques et modifier leur modèle d’affaires pour rentabiliser les chaînes de télévision conventionnelles.
«Si on veut optimiser notre modèle et ne pas le laisser mourir, il faut peut-être laisser tomber certains services, comme Québecor qui décide de laisser tomber la musique en se disant que jamais on ne peut accoter Spotify.»
Pierre-Yves McSween avance qu’aucun média n’est épargné dans la province avec la mondialisation de l’information, notamment les médias écrits.
«La barrière de la langue n’est plus là, alors la valeur à l’écrit c’est le même problème, il y a des nouvelles 24h partout dans le monde. Est-ce que les publicitaires ont encore un public captif? La réponse c’est non.»
«Il va peut-être falloir se demander si on veut subventionner beaucoup la télé locale ou on veut laisser plus de libre marché. Là, on est entre les deux et il y a Radio-Canada qui est subventionnée beaucoup et t’as le reste des réseaux qui essaient de suivre la puck», a conclu Pierre-Yves McSween.
À voir dans la vidéo.