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Go. Va le prendre toi aussi, ton selfie dans une SEPAQ.
Je suis convaincu qu’en lisant mon titre, tu entends la voix de Pierre Lalonde te chanter le refrain de la toune du même titre. Tu as maintenant ce ver d’oreille bien accroché au cerveau. Je voudrais bien me désoler pour toi, mais ça me fait plutôt rigoler. En passant, ce texte est ma dernière ponte de la saison avant le retour à la mi-août.
J’adore l’été. C’est ma saison préférée. J’ai dû vivre à Punta Cana dans une vie antérieure. Pour bien des gens, l’été est synonyme de plus ou moins longues vacances. Un temps d’arrêt qui fait un bien énorme et où tout est presque possible. Alors, restons légers en ce début de belle saison. Voici ma prescription à suivre… ou pas. Mais surtout, sens-toi bien libre.
Porte-le ton bikini que tu adores, mais que tu n’assumes pas tout à fait parce que tu as l’impression de ne pas avoir les formes requises aux bonnes places. On s’en fout totalement. Fuck les standards!
C’est très correct de ne pas avoir envie d’amener les enfants à La Ronde parce que c’est toujours toi qui se tape cette virée exténuante. Alors, tu demandes à leurs parrains et marraines, c’est à ça qu’ils servent, prendre la relève quand t’es à boutte. C’est à leur tour de voir ton plus jeune vomir sa pomme en tire en sortant du petit train. Joie et plaisirs enfantins.
Faire le tour des vignobles du Québec et finir pompette parce qu’on a abusé de toutes les dégustations possibles pour pas cher. Bien sûr, on ne conduit pas et on achète un produit ou deux pour encourager le commerce local.
Ce n’est pas pour rien qu’on a maintenant une tonne d’alternatives au camping traditionnel qui consiste à planter une tente mince sur un pic de roches qui va te râper la colonne vertébrale toute la nuit. De nos jours, toutes les variantes de glamping t’attendent. Un minimum de luxe qui te fait croire que tu fais vraiment du camping. Le plaisir de se réveiller le matin sans avoir l’impression d’avoir dormi le nez dans un humidificateur.
Ce n’est pas grave si tu n’as pas d’équilibre sur une planche à pagayer. Rame à genoux ou bien assis sur ton fessier. Et honnêtement, il n’y a pas meilleur fou rire que de voir quelqu’un prendre une débarque parce que la petite vague était trop forte. Sans compter que c’est rafraîchissant.
Go. Va le prendre toi aussi, ton selfie dans une SEPAQ.
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Toutes les villes débordent de spectacles gratuits? Alors, abuse de leurs largesses. Le gratuit, ça a tellement tendance à disparaître. Pis si jamais le spectacle ne te plaît pas, tu peux partir, t’as rien payé après tout.
Tu sais le rassemblement sur une terrasse entre amis que vous vous promettez en mai et qui finalement n’a jamais lieu? Fais-le cette année. On le répète souvent, qui à radoter, mais la vie file trop vite et parfois, il est trop tard.
Ben oui, c’est correct de se taper 10 épisodes de suite d’une série télé, même en été. Il y a des jours de pluie en été, non? Sinon, bien effoiré au soleil, allongé sur une chaise longue sur un patio, c’est ça aussi être dehors. Tu as juste à faire attention à la ligne de démarcation du soleil sur tes cuisses. Ça peut faire un drôle de coup de soleil.
Cours les ventes de garage si ça t’allume comme un sapin de Noël. Toi, tu as l’impression de trouver des petits bijoux, pis les gens, eux autres, se débarrassent de leurs vieux stocks qui sentent l’humidité. Tout le monde est gagnant. Mais assure-toi quand même que ton vaccin au tétanos est à jour.
Même si c’est une de tes peurs extrêmes à vie, dis-toi que c’est cet été que tu vas l’allumer tout seul ton BBQ. T’aurais jamais été aussi fier de tes boulettes de burger. Même si elles sont trop cuites.
Des fois, juste un cornet à la crème glacée molle, deux couleurs qui te dégouline sur les doigts en bonne compagnie, ça fait un sapré beau mardi soir.
Si pour toi, se rendre amasser des fraises dans un champ au gros soleil de plomb, ça te fait plaisir, vas-y. Je ne te comprendrai jamais, mais on s’en fout de ce que je pense, vas-y. Moi, je vais continuer à acheter mon p’tit casseau au Provigo.
Se baigner discrètement tout nu dans un lac, c’est la liberté. Tes fesses vont te remercier longtemps. Ça peut aussi être dans une rivière, mais disons que ça surprend un peu plus.
Les casse-croûtes sur le bord des routes du Québec, c’est du gros bonheur graisseux. Dans le bon sens du terme. Y’a rien de plus satisfaisant que de dévorer un hot-dog all-dress avec une patate frite du casse-croûte Suzanne. Et encore plus, si c’est Suzanne, elle-même, qui te l’a fait.
Bref…
Fais ce que tu veux de ton été. Que ce soit en faisant une abondance de patentes le fun ou rien pantoute. Ou un mélange des deux. Mais prends ce temps d’arrêt pour recharger ta batterie interne. En tout cas, moi, c’est ce que je vais faire.
On se jase de nouveau au mois d’août. Dam-dam walladou, c’est le temps des vacances…