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«Ce n’est pas la souche qui est responsable de l’augmentation, c’est le fait qu’on ait baissé notre garde.»
La hausse surprenante des cas de COVID-19 dans la province depuis quelques jours est en partie en raison de l’arrivée des nouveaux variants BA.4 et BA.5, certes, mais elle survient surtout avec la fin des mesures sanitaires, estime Nimâ Machouf.
«Ce n’est pas la souche qui est responsable de l’augmentation, c’est le fait qu’on ait baissé notre garde, a-t-elle lancé en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 22, mercredi. On ne porte plus le masque, on ne fait plus de distanciation, on ne prend plus de mesures pour empêcher la transmission.»
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Bien qu’elle croit qu’une quatrième dose n’est pas nécessaire (à l’exception des personnes vulnérables) avant cet automne, l’épidémiologiste a conseillé à la population de «garder leur masque à portée de main» avec cette nouvelle vague de contaminations.
«Dès que vous êtes à un endroit où vous pensez qu’il y a trop de monde et que la circulation de l’air n’est pas bonne, portez le masque», a-t-elle mentionné.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.
Mme Machouf a prévenu que les variants BA.5 et BA.5 sont en mesure de déjouer les immunités des infections précédentes et des premières doses de vaccin.
«Avec les nouveaux variants, le virus peut nous infecter même si on est vacciné et même si on a attrapé Omicron ou les sous-variants après Omicron», a ajouté Mme Machouf.
Crédit photo: Noovo Info
De son côté, le directeur national de santé publique, Luc Boileau, a encouragé mercredi les «personnes à risque» à «reprendre le port du masque».
Il a également invité les personnes immunosupprimées, les gens âgés de 60 ans et plus, et ceux qui souffrent d'une maladie chronique à obtenir une quatrième dose du vaccin contre la COVID-19, si ce n'est pas déjà fait.
Québec a rapporté mardi cinq décès liés à la COVID-19 en plus d'une forte hausse des hospitalisations. On comptait alors 1226 hospitalisations, une augmentation de 113 comparativement à la veille. Trente-six personnes étaient aux soins intensifs, une hausse de six.