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Les cas de maladies respiratoires - notamment chez les enfants - sont à la hausse au Canada, dont au Québec. Les hôpitaux sont débordés. Michel Bherer a fait le point sur la situation avec le Dr Alain Vadeboncoeur, urgentologue.
Les responsables de l'Agence de la santé publique du Canada demandent aux Canadiens et aux Canadiennes de redoubler de prudence face à la hausse des cas de maladies respiratoires au pays.ce face à la hausse des cas de maladies respiratoires au pays.
Michel Bherer a fait le point sur la situation jeudi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec le Dr Alain Vadeboncoeur, urgentologue.
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Le Dr Vadeboncoeur confirme que l'automne est actuellement «très viral» au Québec.
«Il y a beaucoup de virus, beaucoup de virus pédiatriques. Ils tapent un peu tous en même temps. Peut-être que le plus important en ce moment c'est le virus respiratoire syncytial (VRS) qui met beaucoup de pression et qui en fait touche beaucoup d'enfants. Mais, il y a beaucoup d'autres virus, on dirait qu'ils se sont donné le mot pour se rassembler et assez tôt dans la saison en plus», explique-t-il.
Les hôpitaux étant déjà sous pression avec une clientèle de plus en plus nombreuse - notamment chez les plus jeunes -, la situation est fragile souligne le Dr Alain Vadeboncoeur.
«Les soins intensifs sont actuellement sous tension. Il y a beaucoup de témoignages selon lesquels il n'y a pas beaucoup de places, on doit déplacer ou transférer des patients - des enfants - parfois. Une saturation des soins intensifs ça peut être très embêtant pour le prochain enfant qui sera malade et ça, on ne le souhaite pas», exprime le Dr Vadeboncoeur.
En plus de la tension dans les hôpitaux, les autorités médicales et les parents doivent faire face à une pénurie de certains médicaments destinés aux enfants.
«On parle notamment d'acétaminophène et ibuprofène, des médicaments qui aident à faire diminuer les symptômes. C'est embêtant. C'est sûr que ça rassure les parents quand les enfants vont mieux après avoir pris ses médicaments. Sans eux, les symptômes peuvent être plus sévères, la fièvre plus importante, et ça, ça peut inquiéter plus les parents», explique l'urgentologue.
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Le Dr Alain Vadeboncoeur souligne qu'il y a aussi des problèmes d'approvisionnement au niveau d'un antibiotique bien connu, l'amoxicilline.
Concernant la grippe - influenza - le Dr Vadeboncoeur rappelle que les chiffres publiés récemment par l'Agence de la santé publique du Canada indiquent que les cas de grippe sont peu plus nombreux qu'à l'habitude et surtout ils sont présents un peu plus tôt qu'en temps normal.
«On se dirige probablement vers une vague de grippe. Je pense que c'est le temps de se faire vacciner contre la grippe et de lancer une campagne "Si on est malade, on porte le masque"», estime le Dr Vadeboncoeur.
Voyez l'entrevue complète du Dr Alain Vadeboncoeur dans la vidéo ci-haut.
Rédigé par Jennifer Gravel pour Noovo Info