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Les deux années de pandémie de COVID-19 ont eu un impact sur le taux de diplomation chez les élèves du secondaire.
Les deux années de pandémie de COVID-19 ont eu un impact sur le taux de diplomation chez les élèves du secondaire.
En raison de l’annulation des examens du ministère, davantage d’élèves du secondaire ont été en mesure d’obtenir leur diplôme. Est-ce une bonne nouvelle?
Alors que certaines personnes auraient tendance à se réjouir de cette nouvelle, il y a de quoi être inquiet, a expliqué Égide Royer, psychologue spécialisé sur la réussite scolaire.
En entrevue sur les ondes du bulletin Noovo Le Fil 17, M. Royer a indiqué que l’écart entre les élèves forts et les élèves faibles s’est creusé dans tout le système scolaire, et ce, depuis le début de la pandémie.
«Les élèves forts s’en tirent relativement bien, mais les élèves faibles, on a vraiment une augmentation de l’écart de la différence avec les élèves qui allaient beaucoup mieux à l’école», a déploré le psychologue.
Bien que le tremplin entre le secondaire et le cégep semble plus ardu pour les élèves, les deux dernières années ont eu un impact significatif sur les jeunes élèves au primaire, estime M. Royer.
«Si je suis directeur d’école, je me pose la question: comment se débrouillent mes lecteurs débutants? Comment se débrouillent mes lecteurs en difficulté? Et je demande à mes orthopédagogues et à mes enseignants titulaires de me donner le portrait de ce qui se passe», a-t-il ajouté.
Selon le psychologue, «plus on approche du secondaire et qu’on a un retard important en lecture, plus la possibilité d’avoir un diplôme du secondaire diminue».
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.