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Au cours de cette audience, Mme Hutchinson a livré plusieurs déclarations explosives, notamment celle sur le fait «qu’avant le 6 janvier son patron Mark Meadows avait dit “ça pourrait mal virer le 6 janvier”.»
L'ex-adjointe du cabinet de Donald Trump, Cassidy Hutchinson, a témoigné devant le comité d’enquête de la Maison-Blanche sur les attentats du 6 janvier 2021 au Capitole.
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«On a vu aussi des extraits de ses déclarations précédentes. C’est quelqu’un qui a collaboré avec la commission d’enquête. C’est quelqu’un qui était beaucoup présent dans beaucoup de réunions et rencontres notamment par son statut d’assistante du chef du cabinet. Elle savait ce qui se déroulait en coulisses», a précisé la spécialiste en politique américaine, Valérie Beaudoin en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17.
Au cours de cette audience, Mme Hutchinson a livré plusieurs déclarations explosives, notamment celle sur le fait «qu’avant le 6 janvier son patron Mark Meadows avait dit “ça pourrait mal virer le 6 janvier”.»
«Elle a aussi dit que Donald Trump était au courant qu’il y avait des gens armés de AR15 dans la foule et il a demandé qu’on retire les détecteurs de métal pour qu’il y ait des gens qui entrent plus facilement sur le site. Il a dit aussi, selon son témoignage, “je sais que ces gens-là ne sont pas là pour moi” donc il ne se sentait pas menacer et il n’était pas inquiet que des gens armés entrent sur le site», a expliqué Mme Beaudoin.
Lors de son témoignage, on a aussi appris qu'il y aurait eu une altercation entre l'ancien président et son chauffeur.
«Ça ne s’invente pas. Il voulait aller au Capitole, ça faisait partie des plans de dire “je fais ce discours” et par la suite “je vais me rendre moi aussi au Capitole”. [...] Et le chauffeur, un agent des services secrets américains, lui a dit “M. le Président on ne peut pas se rendre, ce n’est pas sécuritaire” parce qu’on voyait l’insurrection se déroulait. Il a dit “non je veux y aller” […] Quand il aurait refusé, il aurait pris le volant pour faire signe qu’il fallait le déplacer et lui aurait pris à la gorge l'agent», a-t-elle dit au bulletin Noovo Le Fil 17.
De plus, le président de la Commission a invité les autres témoins ou proches à témoigner librement.
«Il a dit : “notre porte est ouverte. Alors ne vous laissez pas intimider, dénoncer et venez vous présentez”», a ajouté la spécialiste.
Voyez l'entrevue complète de Valérie Beaudoin avec l'animateur Michel Bherer ci-contre.