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Le centre d’archives contient plus de 15 000 boîtes de documents, dont certains datent de 200 ans.
«Notre plus vieux document remonte à 1744, il s’agit d’un acte de donation», mentionne la conseillère en gestion de l’information au volet archivistique d’Hydro-Québec, Martine Rodrigue, en entrevue à Noovo Info.
Mme Rodrigue explique le centre d’archives contient l’ensemble du patrimoine informationnel d’Hydro-Québec. Ce patrimoine témoigne de l’histoire de la société d’État, mais aussi du développement de l’histoire de la production et de la distribution de l’électricité au Québec.
Le centre d’archives se retrouve d’ailleurs dans un bâtiment qui était autrefois un poste électrique de la Shawinigan Water & Power Company. C’est en 1963 que le centre de document a accueilli toute la documentation des compagnies acquises ou nationalisées par Hydro-Québec, explique Vanessa Petit, conseillère en gestion de l’information au volet archivistique d’Hydro-Québec.
«C’est à peu près 4 km linéaires de documents», a-t-elle ajouté.
Parmi les documents, on retrouve entre autres des procès-verbaux, des cartes, des plans et énormément de photographie. «On a pour un demi-million d’images facilement», estime Mme Rodrigue.
Comme exemple, Martine Rodrigue présente un document de la Shawinigan Water & Power Company qui fait un suivi de ce qui s’est passé sur le Titanic. «On a aussi un ensemble de télégrammes échangés entre Montréal et Londres de la Shawinigan Water & Power Company qui contienne de nombreux documents codés qui sont encore aujourd’hui indéchiffrés», ajoute-t-elle.
«Pour savoir où on s’en va, on n’a pas le choix d’avoir une trace du passé et je pense que les jeunes ont besoin de voir combien Hydro-Québec est présente dans notre vie et que la société d’État a amené le Québec où il est présentement», soutient Vanessa Petit, ajoutant qu’elle considère ceux qui travaillent au centre d’archive comme des «gardiens de la mémoire».
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo.